Sous un soleil sans concession
tu verras flamboyer devant tes yeux
La Roue du Temps.
Et pour toi
elle sera d'abord supplice
Elle sera la source
de toutes tes douleurs.
Elle sera la Mecque
de tous tes désirs.
Tu y verras tes fureurs
et tes folies.
Ne détourne pas les yeux de
La Roue du Temps.
tu verras flamboyer devant tes yeux
La Roue du Temps.
Et pour toi
elle sera d'abord supplice
Elle sera la source
de toutes tes douleurs.
Elle sera la Mecque
de tous tes désirs.
Tu y verras tes fureurs
et tes folies.
Ne détourne pas les yeux de
La Roue du Temps.
Arme-toi !
Le ciel au-dessus de toi
déploie des cohortes
d'ordre et de fureur.
Le ciel au-dessus de toi
déploie des cohortes
d'ordre et de fureur.
Arme-toi !
de vitesse
de silence
et de patience.
de vitesse
de silence
et de patience.
Et sous un soleil
sans faux-semblants
tu verras s'étendre
ton ombre
jusqu'à l'horizon.
Elle esquissera pour toi
les premiers pas de la danse
elle t'indiquera
le rythme
de l'invocation.
sans faux-semblants
tu verras s'étendre
ton ombre
jusqu'à l'horizon.
Elle esquissera pour toi
les premiers pas de la danse
elle t'indiquera
le rythme
de l'invocation.
Et quand tu ne seras que
calme et mouvement
quand tu seras silence et abandon,
tu la verras tourner,
La Roue du Temps.
calme et mouvement
quand tu seras silence et abandon,
tu la verras tourner,
La Roue du Temps.
Quand tu trouveras
en toi
un calme
que tu ne peux distinguer
de la folie
Quand le chaos
du monde
sera dans ton regard
une manifestation
de la magie
Quand tu cesseras
d’entendre
l’appel entêtant
de la conquête
Quand ta musique
couvrira
la sourde rumeur
de la défaite
Tu la verras
tourner
elle t’emportera
te
fendras
t’ouvrira
te
dispersera
te
tuera
te
ressuscitera
te
libèrera
Tu la verras tourner
La Roue du Temps
Tu la verras.
en toi
un nom imprononçable
une couleur innommable
en toi
une étoile une présence
une lumière une ombre
une absence un désert
en toi
une bataille un amour
un chant un paysage
un monstre un océan
en toi
un cœur vibrant
un univers permanent
Ici
Face à
La Roue du Temps.
Je laisse le monde
s’éteindre
doucement…
Quand le monde
s’éteint,
le monde surgit.
Il y a une infinité
De mondes.
Et il n’y a pas de monde.
Je laisse le monde
s’éteindre,
pour qu’à travers
mon aveuglement,
s’éveille la lumière.
Il n’y a rien
en moi.
Et il n’y a que la lumière.
...
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